Du 6 au 8 juin derniers, Nantes Maker Campus organisé par MakeMe rassemblait une fois de plus la grande, bien que spécifique communauté makers. Dans une édition particulièrement effervescente, ce temps fort a constitué un important moment de rencontre et de dialogue entre le public et les professionnels, mais aussi entre professionnels d’horizons parfois éloignés.

Le Labfab à cette année répondu présent au rendez-vous. On retrouvait un grand nombre de makers rennais du réseau : Camille du Teaching Lab, la designeuse indépendante Bérengère Amiot, ainsi que Thibault Ayache, l’équipe de l’Openlab de Formalisa, les étudiants du Labfab de l’EESAB, ainsi que l’équipe de l’Edulab de Rennes 2, accompagné d’étudiants du Master Création Numérique. Une présence multiple, à l’image de la diversité des projets et des pratiques qui animent le territoire rennais.

Comme chaque année installée au cœur des Nefs des Machines de l’île, l’événement se tenait cette fois-ci avec un mois d’avance, les stands et ateliers de Nantes Maker Campus ont accueilli un public de curieux particulièrement varié. En effet, le vendredi, entièrement gratuit et dédié aux scolaires, a été marqué par la visite de nombreux jeunes, mais aussi de touristes de passage, parfois venus de l’étranger. Une diversité bienvenue et reçue avec enthousiasme par les fabamagers présents, qui tranche quel que peut avec les publics habituellement rencontrés en fablab. Ce fut l’occasion pour le Labfab de présenter le dynamisme du mouvement Maker en Europe et notamment en France.

Malgré une météo peu clémente, le week-end a vu affluer un public familial dense et enthousiaste. Enfants, parents, étudiants et néophytes ont pu échanger directement avec les exposants, parfois professionnels, parfois en apprentissage. Au stand Labfab quelques étudiants des Beaux-arts de Rennes, mais aussi de l’Université Rennes 2 ont pu échanger sur leur pratique naissante (mais pas moins abouti) en Fablab.

Au-delà des démonstrations et des projets exposés, c’est bien l’esprit de réseau qui a marqué cette édition. Le célèbre salon nantais reste ce moment rare de l’année où les makers et fabmanagers peuvent se retrouver, confronter leurs pratiques, partager leurs expériences. Une occasion annuelle de faire du lien avec nos homologues d’autres villes. Proche pour certaines ; avec les nantais de l’Hyperlien, plus éloignée pour d’autres comme pour le réseau allemand Vulca. Dans cette ambiance préestivale propice aux rencontres, l’événement est un incontournable pour les liens entre professionnels, étudiants, artistes et passionnés. Une respiration créative et inspirante, en un mot : Merci MakeMe et merci les Machines de l’Ile !